De Monthermé, où il est né, à Rimogne, où il vit, Romain Daugny est resté au cœur de l’Ardenne féerique. Entre vallée et forêts, il apprécie la richesse de ce patrimoine naturel. Pour ramener vers le public les légendes qui peuplent ce territoire, il a créé l’Office de l’imaginaire ardennais.
Inspiré du Centre de l’imaginaire arthurien de Brocéliande, l’Office de l’imaginaire ardennais est né en 2019. Collaborant depuis quelques temps avec ce centre breton, Romain Daugny a eu l’idée de créer son équivalent : « il manquait une structure qui contribue à la diffusion du patrimoine légendaire et imaginaire de l’Ardenne, qui témoigne de sa féerie, de ses mondes fantastiques. »
Il se donne quatre objectifs:
- Contribuer à la diffusion du patrimoine immatériel ardennais dans et hors de la région.
- Positionner l’Ardenne comme une destination touristique de qualité, avec pour atout majeur le patrimoine naturel.
- Valoriser le sentiment d’appartenance des habitants de l’Ardenne.
- Et fédérer les acteurs de la féerie dans les Ardennes, créer des partenariats locaux, nationaux, internationaux autour de cette thématique.
L’Ardenne transfrontalière, terre de légende
L’idée est aussi de donner plus de visibilité à l’Ardenne, sous toutes ses facettes. De montrer que ce n’est pas seulement un territoire d’affrontements en 40-45 et une terre de fonderies et de métallurgies mais aussi une terre de légendes.
Un territoire transfrontalier, une vaste forêt fantastique. Partagée par-delà les frontières. Rapidement, l’Office de l’Imaginaire ardennais s’est mis à collaborer avec le musée En Piconrue, de Bastogne.
Ramener les légendes dans les villages
Exposition photos sur les forêts, conférence sur les fées, rencontre d’auteurs et de collégiens, conférence et contes autour du roi Arthur au Château de Sedan… Les événements organisés par l’Office de l’imaginaire ardennais vont à la rencontre du public, dans des lieux variés, avec des supports différents.
La crise sanitaire a empêché ces rencontres. Elles ont migré sur la toile avec un succès étonnant. 33 000 personnes ont été touchées par les Florilèges de l’imaginaire, organisés en ligne. Cela a permis de toucher un public plus lointain, qui ne serait peut-être pas venu sur un site d’événement. Un canal à ajouter aux possibles pour la suite.
L’intérêt pour le patrimoine légendaire est en croissance. Il présente un réel potentiel de développement. L’Office de l’imaginaire ardennais a conscience de s’inscrire dans une longue chaîne de transmission avec les moyens d’aujourd’hui.
